Ces petites ouvertures qu’on trouve en ville le long des trottoirs, appelées avaloirs, peuvent paraître anodines mais il s’y joue un enjeu écologique et économique !
Elles voient entrer les eaux pluviales dans les canalisations situées sous la ville afin de les évacuer vers les rivières. Car, on ne le sait pas toujours, contrairement aux canalisations qui récupèrent les eaux usées sortant des habitations et les amènent dans les stations d’épurations pour y être traitées et nettoyées, les canalisations qui récupèrent les eaux pluviales, les rejettent directement dans le milieu naturel !
De ce fait, lorsque l’on rejette sur la chaussée ou les trottoirs des hydrocarbures, des déchets plastiques, des restes de peinture, des mégots ou des détergents issus du lavage de voitures, ils se retrouvent alors charriés par les eaux vers les avaloirs, puis les rivières et les mares. Cette pollution entraine une surmortalité de la faune aquatique, une destruction de la flore des cours d’eaux, mais aussi une pollution des nappes phréatiques. Tout l’écosystème est impacté.
De plus, l’eau potable de la région provenant en grande partie de la Seine, des traitements plus nombreux sont nécessaires à cause de ces pollutions, pour rendre l’eau consommable. Les coûts augmentent alors et sont répercutés sur les usagers.
POUR PROTÉGER LES RIVIÈRES ET LES POISSONS
● Ne rien laver dehors si l’eau lessivée ou javellisée ne tombe pas dans un évier ou un vrai système de récupération des eaux usées.
● Ne pas utiliser de produits chimiques désherbants dans son jardin.
● Ne pas verser ses fonds de pots de peinture dans les caniveaux, ni l’eau, ni le White spirit de lavage des pinceaux.
● L’été, l’eau de la piscine, même gonflable, traitée à l’eau de javel ou autres produits dérivés ne doit pas être vidée dans les bouches d’égoût, ni dans les caniveaux.
● Ne pas nettoyer son toit ou ses murs à l’eau de javel ni aux produits de démoussage.