Entretien avec André Ceccarelli parrrain du Festival à toute heure et …

André Ceccarelli, musicien talentueux et parrain du Festival à toute heure

Saint-Rémy, ma ville : Quelques mots de votre parcours et des artistes avec lesquels vous avez collaboré ?
André Ceccarelli : J’ai joué avec tout le gratin des artistes français et étran- gers. J’ai eu la chance de travailler entre autres avec Claude Nougaro pendant des années, avec Gino Vanelli, Ray Charles, Lalo Schifrin, Tina Turner, Michel Legrand… et parfois j’ai participé à la composition ou au line-up. J’étais vrai- ment impliqué !

SRMV : Qu’est ce qui est le plus impor- tant ?
AC : Ce qui compte, c’est la passion de la musique, la passion de l’instrument. La passion de jouer devant le public. La passion de partager.

SRMV : Quels sont vos souvenirs les plus marquants lors du Festival à toute heure ?
AC : Une belle rencontre avec Michel Bocage-Marchand. Il m’a téléphoné pour me demander d’être le parrain du festival, il y a 26 ans. Et j’ai accepté tout de suite parce que ça me plaisait de monter un orchestre particulier à chaque fois. Saint-Rémois depuis 1989, je vois ce festival prendre de l’ampleur et j’en suis très content. Le fait de s’implanter dans toutes ces villes est absolument génial. On n’aurait jamais pensé, quand on a commencé salle Jean-Racine, avoir tant de succès.
Je me souviens de Didier Lockwood, des hommages à Nougaro, d’un disque que j’ai fait qui s’appelle Ultimo, avec tous les copains, de Richard Bona, de Laurent Coulombre… Et pour les 20 ans, de Richard Galliano, Marcia Maria, le grand orchestre, et de mon fils venu chanter. J’essaie d’amener des gens de grand talent, pour justement diffuser la musique dans les campagnes. Comme Baptiste Herbin cette année, virtuose du saxophone, qui récolte un peu tous les prix en ce moment dont le
1er prix de l’Académie Charles-Gros. C’est toujours de très grande qualité, que ce soit dans le jazz ou dans les musiques voisines. Il y a beaucoup de musiques proches auxquelles s’agrègent des percussions, rendant cette musique plus festive. Et, il y a le jazz pur et dur, comme on le fait avec Baptiste. Parce que la musique de jazz, ça reste quand même une musique d’initiés, mais c’est ce qui est beau en même temps, ce qui fait son charme. C’est comme un livre d’un grand auteur auquel on ne comprend pas tout à la première lecture, plus on le relit, plus on se familiarise avec.

SRMV : Comment voyez-vous l’avenir de ce Festival ?
AC : Je l’encourage à continuer et à s’agrandir. Parce qu’un festi- val, ça fait connaître la commune. Et le Festival à toute heure contri- bue largement à la notoriété de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.